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RENÉ-JEAN CAILLETTE

René-Jean Caillette est né en 1919 ce qui fait de lui le plus âgé de la génération des jeunes designers français des années 50. Il est l’un des rares à maîtriser parfaitement l’ébénisterie en travaillant dans l’atelier de son père avant d’intégrer une école de création. Premier au concours d’entrée de l’École nationale supérieure des arts appliqués, il en sort major de sa promotion en 1937. Etudiant brillant, artiste accompli, sa carrière est fulgurante.

René-Jean Caillette
1919-2004

Il est à l’origine de trois des groupes de créateurs les plus influents de sa génération : le groupe Saint-Honoré, le Groupe 4 pour l’éditeur Charron et enfin l’ACMS (l’Association des Créateurs de Mobilier en Série) avec le maître Marcel Gascoin et son collègue Michel Mortier.

Il participe toute sa vie aux grands salons français et internationaux et reçoit tous les prix et toutes les plus grandes récompenses : prix René-Gabriel en 1952, Grand Prix de l’exposition universelle de 1958 pour sa chaise « Diamant » et médaille d’argent de la Triennale de Milan pour son fauteuil en métal chromé et rotin.

Il conçoit quelques meubles mythiques qui font partie des collections des plus importants musées du monde comme sa célèbre chaise « Diamant » en contreplaqué, sa salle à manger « Sylvie » au piètement révolutionnaire pour le Salon des arts ménagers de 1961 ou encore une exceptionnelle coiffeuse en palissandre et chrome à trois miroirs ronds que l’on peut voir au musée des Arts décoratifs à Paris.

Sa carrière ne s’arrête pas là car il est un excellent pédagogue et enseigne pendant 25 ans dans les plus grandes écoles françaises où il forme nombre des acteurs les plus influents du monde de l’art du design et de l’architecture intérieure d’aujourd’hui.

L’historien de l’art Patrick Favardin disait de lui :

« il dévoile que son esthétique puise son origine aux sources même de l’élégance la plus raffinée. La simplicité de ses formes n’est pas celle d’un minimalisme ascétique, mais le produit d’une éthique qui sait allier la beauté à la plus grande discrétion.« 

Il conçoit plusieurs modèles de luminaires pour les Ateliers Pierre Disderot dont un très beau lampadaire d’ambiance au tout début des années 50, une gamme d’appliques articulées ultra modernes dont une variation sur pied et une série de lampes de parquet aux multiples ampoules en 1971.

RENÉ-JEAN CAILLETTE

APPLIQUE B3,
LAMPADAIRE B4 & SUSPENSION B5

Applique B3 René-Jean Caillette

APPLIQUE B3

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B4, René-Jean Caillette

LAMPADAIRE B4

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Suspension B5 de René-Jean Caillette

SUSPENSION B5

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